L'énergie solaire - Vienne Nature

Notre Terre reçoit du Soleil, chaque jour, une telle quantité d’énergie qu’un dix-millième de cette énergie permettrait d’assurer à lui seul la couverture des besoins énergétiques de l’humanité entière. Le captage de cette énergie solaire peut s’effectuer soit de manière thermique, soit de manière photovoltaïque. Les capteurs utilisés fournissent ainsi soit de la chaleur, soit de l’électricité, sans que leur fonctionnement ne génère ni CO2, ni déchets.

Photoscope. FNE, 2022

Le photovoltaïque dans la Vienne

Depuis 2010, la production d’électricité par des panneaux solaires photovoltaïques a très fortement augmenté, passant de 10GWh en 2010 à 229GWh en 2020. La production en 2020 correspond à la consommation d'environ 51 000 foyers (Consommation moyenne de 4500KWh selon les données de la Commission de Régulation de l’Énergie).

Les installations se sont multipliées ces dernières années. Il existe plusieurs types d'installations, celles des résidences individuelles (inférieure ou égale à 9kWc), celles des bâtiments collectifs (de 9kWc à 100kWc), celles des bâtiments tertiaires et industriels (de 100 à 250 kWc) et celles des centrales au sol, ombrières ou grandes toitures (supérieure ou égale à 250 kWc). L'Agence régionale d’Évaluation Environnement Climat (AREC) a cartographié les installations de plus 100kWc. Les panneaux photovoltaïques peuvent être installés sur des bâtiments ou au sol (terrains agricoles, naturels ou lacs artificiels).

Vienne Nature a pour mission la protection de la biodiversité et des milieux naturels. Dans ce cadre, elle effectue une veille et émet des avis sur les projets d'installations de centrales photovoltaïques au sol. Depuis 2010, elle attire l'attention sur la non pertinence de certains projets consommateurs de terres classées agricoles et naturelles (Communiqué de presse 2010-2011).

Dans un article paru dans le Bulletin de Vienne Nature (été 2021), la position de Vienne Nature est clairement définie. Elle soutient les projets d'installation qui ne sont pas sur des terres agricoles ou des sites à enjeux de biodiversité.

: Crédit: Vienne Nature

: Crédit: Vienne Nature

L’énergie solaire photovoltaïque n’émet pas directement de polluants ni de gaz à effet de serre lors de la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique. Ses émissions indirectes sont relativement faibles, en fonction de la technologie, du pays de fabrication des panneaux, du taux d’ensoleillement en comparaison avec les énergies fossiles. Elle n'utilise pas de terre rare et lors du démantèlement, les composants sont presque entièrement recyclables (filière de recyclage). Elle peut être utilisée à une échelle locale. Il est donc important de réfléchir au lieu d'implantation dans une logique de filière de production d'électricité responsable. Les bâtiments et ombrières doivent être choisis en priorité.

La production d'une énergie très faiblement carbonée ne doit pas se faire aux dépends du maintien des terres agricoles et des enjeux faunistiques et floristiques.

France Nature Environnement a publié, en 2022, un outil d’aide au positionnement et de dialogue environnemental : le Photoscope.

Pour aller plus loin:

Observatoire Solaire Thermique (AREC)

Avis de Vienne Nature sur différents projets:

Projet de parc photovoltaïque de Aslonnes (2013)

Projet de parc photovoltaïque de Château Garnier (2021)

Projet de parc photovoltaïque "Les Nonnes" à Châtellerault (2017)

Projet de parc photovoltaïque " La Massone" à Châtellerault (2016)

Projet de parc solaire "La Pazioterie" à Coulombiers (2022)

Projet centrale solaire photovoltaïque "Les varennes du Moulin à vent" à Dangé-Saint-Romain (2021)

Projet de centrale photovoltaïque "La Baudière" à Jazeneuil (2015)

Projet de parc photovoltaïque Le Vigeant (2014)