Dès les années 90, on parlait déjà de l’eau comme élément clef d’un développement durable (Professeur Jean Claude Lefeuvre). Il s’avérait urgent de créer une relation nouvelle entre l’Homme et l’eau.
Trois principes fondamentaux pouvaient conduire à une meilleure gestion de la ressource :
- accepter une discipline collective marquant la fin des égoïsmes dans l’accès à une ressource forcément limitée,
- reconnaître les entités « milieu aquatique » à l‘échelle d’un bassin versant comprenant cours d’eau et milieux annexes,
- prendre conscience de la valeur inestimable du patrimoine des eaux souterraines fragilisées par une gestion irréfléchie.
Il devient très urgent que ces nouveaux rapports de l’homme à l’eau se mettent en place.
Qualité et quantité sont dans le même bateau !
Qualité :
La prise en compte de la qualité de l’eau doit être globale et guidée par quatre principes fondamentaux :
- principe de précaution,
- principe d’action préventive et de correction,
- principe pollueur payeur,
- principe de participation.
Quantité :
La séquestration de l’eau par et pour le seul profit d’une seule et unique catégorie socioprofessionnelle, qu’elle soit agricole ou industrielle, n’est plus acceptable dans le contexte général de la dégradation de la ressource.
Le développement durable ne peut se concevoir que dans une optique de gestion intégrée des milieux aquatiques.